Rue Lepic
Paris le 2 juin 2006 – 01h45 - La rue Lepic m'a d'abord amené chez Troy Henriksen (j'aime ses autoportraits de Rimbaud), puis chez Grace devenue célèbre, comme vous le savez, pour avoir lancé Danièle Zelic. C'est maintenant très people : dans l'entrée un portrait de l'artiste avec ses enfants (sur la photo, Antonie, fait bien jeune). Et puis les toiles reliées par les regards et le jazz. Jamais je ne les avais vues ainsi. On explique aux écoliers que les lacs sont formés par les larmes des enfants qui survolent les montagnes en pleurant, comme le prouvent Peter Pan, Magritte et Jean-Michel Folon ; en voici une nouvelle illustration. Ensuite, sur la plaine naissent les rivières, les guerres et les cercles lents des oiseaux qui s'y laissent porter par les courants en écoutant le babil des hommes. Nous étions assez jolis, les oiseaux de nulle part, un peu dépareillés. Juste, comme le bonheur menaçait, j'ai gardé dans ma poche un peu de la poussière de Max écrivant à Armance et signant "ton Gricha".