Saint-Lambert-la-Potherie le 18 février 2006-13h10

Entrée du bourg. Dans ces pavillons qui, adolescents, croyaient à Alain Touraine,  meurt-on comme dans ces Puglie qui l'attendent ? On trouve encore dans quelques bibliothèques des livres trompeurs d'André Gorz, le grand-père était paysan, le fils ingénieur, celui-ci a eu deux enfants, l'un est à l'Ensam, ça va, l'autre... on s'en fout de l'autre. La mort a frappé cette nuit et ton jeune mâle n'y peut rien dans son innocence d'ange, vous êtes beaux tous les deux, vos dagues effilées brillent, il est midi , pourtant les pointillés d'un plan qui n'existait pas ont disparu avec la raucité d'un dernier souffle insu, mais qui tenait un de ses fils. Le fil qui la reliait aux vaisseaux grecs que l'on aperçut  quand, pour la dernière fois, ils ramenèrent  Platon de Syracuse.

Comments

[mirmi]

Quand la mort appelle le rire.
Une fanfare improvisée entame la parade mortuaire, dans le village. Sans chef, ni baguette, elle précède le convoi mortuaire. Heureusement, la grosse caisse couvrait la cacophonie, sinon on serait tous morts de rire...

[flivo]

Le Plume > j'ai falli travailler pour Chalandon(ouf!)
Eva > Sois la bienvenue (tu peux entrer sans frapper)
Zivvoug > Il est des contrastes difficiles.

[zivvoug]

en fait , après trois lectures ...c'est beau !

[evamarine]

toc toc...je peux ?

[Le Plume]

Il faut vraiment être un pavillon de banlieue pour rêver à Alain Touraine.