1 septembre 2007
Rue de l'Epée de Bois.
Paris le 30 août 2007 - 16h50 - La fenêtre au rideau rouge me semble ouverte sur le vide. Pour me rassurer je passe chez Violette. A minuit trente, Violette ferme son magasin et va faire sa toilette. Sur sa brosse elle prélève un de ses derniers cheveux, le coupe en tout petits morceaux qu'elle empote dans un mélange de terre d'hortillonnage et de rappels de l'URSSAF macérés dans l'azote : des fleurs fraîches en naîtront. Mais ce ne sont jamais des roses et il n'y en a pas assez. Alors Violette s'allonge et elle attend Rungis.
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