Théâtre italien (à cause d'italien , pour me faire pardonner je ne sais quoi)
Angers le 24 octobre 2006 – 22h10 – Pour mes 70 ans, je voudrais un costume aussi bien coupé que le sien , mais sans la Légion d' Honneur ni le Mérite qui puent le panégyrique et la mort ( en fait la mort ne pue pas, ce sont les cadavres qui puent) ; le costume bien coupé, vu de la salle (abonnés 2°série), laisse juste apercevoir que le chef a le dos voûté des survivants alors que les décorations pourraient laisser à penser qu'il est aussi mort qu'un maréchal soviétique. Il n'en est rien, il dirige avec précision, de telle sorte qu'on oublie que Berlioz était contemporain de Guizot, mais qu'on se souvient que, nonobstant les vers de mirliton, il s'agit d'un très bel hommage à Roméo et Juliette. Cela eût mérité que Giov; Cha, Laurel et Frodon (et Guisan ?) croquent les solistes en direct et qu'on projette en même temps que leurs dessins le texte de William Shakespeare en vieil anglais.
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