Parc de Bercy

Paris le 10 juillet 2006 – 14h00 - Dans mon sac de pique-nique , il y avait du poulet au chutney, dans celui de Zelinda une jolie bouteille rouge du saumon rose et un cadeau de papier d'Arménie pour une momie amie. Les oiseaux des arbres faisaient des bruits obscènes en essayant d'imiter le cri du pouce-bite, mais bah, les oiseaux étaient amoureux et on connaît la propension des pouces à forcer le destin. L'herbe était d'un vert très doux et nous n'avons pas puni les oiseaux . Près du bassin, Zelinda a même aidé la cane qui protégeait ses canetons du surgissement d'un silure glane déguisé en carpe chinoise. Parc de Bercy, à Bagdad city, le 10 juillet 1958, il devait aussi y avoir des canetons et Nouri Saïd se croyait protégé par son alliance avec Eisenhower.

.

Comments

[Flivo]

Le silure frit et dégusté avec les pêcheurs danubiens, il y a si longtemps... (et le Danube me fait un peu mal en ce moment).

[evamarine]

c'est délicieux tout ça !
sauf le silure...

[Flivo]

Bigou, j'essaierai un jour de faire un truc pour toi sur les artichauts, les coeurs, les feuilles, le foin, le scandale du totocarciofo, la complétude et le jeu des pauvres avec l'amertume ( mais pour cela, il faut que tu me mettes tes chansons en mp3).

[Bigou]

Moi aussi je connais la propension de pouces à forcer le destin. C'est une propension coeur d'artichaut pour aller toujours plus loin quand on le tend pour s'en aller.